samedi 27 mai 2023

Emballages comptabilité

dimanche 6 février 2022

Comment compléter une grille de réponse Moodle

dimanche 30 janvier 2022

 Modèle de QCM de comptabilité générale pour les étudiants de S1

 

Examen session normale S1

Examen en comptabilité générale I (S1)

Important :

§        Cochez la (les) bonne (s) réponse (s)

§       L’usage des calculatrices est autorisé et strictement personnel

§       L’usage du plan comptable est autorisé

§       Durée : 1 h 30 mn

 

 Q1. Les comptes de bilan sont des :

A.    Comptes de gestion

B.    Comptes de situation

C.   Comptes de situation d’inventaire

D.   ARNC

Q2. Le fonds commercial fait partie de :

A.    L’actif circulant

B.    Financement permanent

C.   L’actif immobilisé

D.   ARNC

Q3. Le solde du compte « banque » est toujours :

A.    Débiteur

B.    Créditeur

C.   Nul

D.   ARNC

Q4. Le(s) de ces éléments ne fait (font) pas partie du passif du bilan

A.    Capital social

B.    Dépôts et cautionnements reçus

C.   Banque (solde créditeur)

D.   ARNC

Q5. Le(s) de ces éléments ne fait (font) pas partie de l’actif du bilan

E.    Dettes

F.    Créances

G.   Titres et valeurs de placement

H.   ARNC

Q6. Les comptes de l’actif du bilan augmentent au :

A.    Débit

B.    Crédit

C.   En fin d’exercice

D.   ARNC

Q7. Les comptes de passif :

A.    Augmentent au débit

B.    Augmentent au débit et diminuent au crédit

C.   Augmentent au crédit et diminuent au débit

D.   ARNC

Q8. Le solde du compte « Matériel de transport », à une date donnée, représente :

A.    La valeur d’entrée du matériel de transport acquis au cours de l’exercice.

B.    La valeur d’entrée du matériel de transport cédé (vendu) au cours de l’exercice

C.   La valeur d’entrée du matériel de transport disponible au sein de l’entreprise à cette date

D.   ARNC

Ü  La situation financière de la société « Alpha », au 01/02/2021, se présente comme suit : capital personnel ? banque (avoir) : 40000 DH ; caisse : 20000 DH ; marchandises : 200000 DH ; fournisseurs : 100000 DH ; clients : 80000 DH.

Q9. Le montant du capital s’élève à :

A.    400000 DH

B.    240000

C.   160000

A.    Aucune réponse n’est correcte (ARNC).

Ü  Le 09/02/2021, la société « Alpha » a payé une amende fiscale de : 500 DH en espèce.

Q10. La comptabilisation s’effectue comme suit :

A.    On débite le compte « Caisse » et on crédite le compte « impôts et taxes» de (500).

B.    On débite le compte « impôts et taxes » » et on crédite le compte « Caisse » » de (500)

C.   On débite le compte « pénalités sur marchés et dédits » » et on crédite le compte « Caisse » » de (500)

D.   ARNC

Ü  Le 05/02/2021, la société « Alpha » a acquis une machine de production à 50000 DH, à crédit (régalement dans de 2 ans).

Q11. La comptabilisation s’effectue comme suit :

A.    On débite le compte « matériel et outillage » » et on crédite le compte « banque » de » (50000).

B.    On débite le compte « matériel et outillage » et on crédite le compte « fournisseurs d’immobilisations » (50000).

C.   On débite le compte « banque » et on crédite le compte « matériel et outillage» (50000).

D.   ARNC

Ü  Le 08/02/2021, la société « Alpha » a reçu le chèque n°120541 de 2000 DH, du client ALAMI, en règlement partiel de sa dette.

Q12. La comptabilisation s’effectue comme suit :

A.    On débite le compte « banque » et on crédite le compte « fournisseurs » de (2000)

B.    On débite le compte « banque » et on crédite le compte « clients » de (2000)

C.   On débite le compte « banque » et on crédite le compte « chèque bancaire » de (2000)

D.   ARNC

Ü  Le 10/02/2021, la société « Alpha » a reçu le loyer annuel d’un local appartenant à l’entreprise en espèce : 3500 DH.

Q13. La comptabilisation s’effectue comme suit :

A.    On débite le compte « locations et charges locatives » et on crédite le compte « caisse » de (3500)

B.    On débite le compte « caisse » et on crédite le compte « locations diverses reçues » de (3500)

C.   On débite le compte « locations et charges locatives » et on crédite le compte « caisse » de (3500)

D.   ARNC

Ü  Le 15/02/2021, la société « Alpha » achète 6000 DH de marchandises à crédit (2mois).

Q14. La comptabilisation s’effectue comme suit :

A.    On débite le compte « achats de marchandises » et on crédite le compte « banque» de (6000)

B.    On débite le compte « achats de marchandises » et on crédite le compte « fournisseurs » de (6000)

C.   On débite le compte « banque » et on crédite le compte « stock de marchandises » de (6000).

D.   ARNC

 Q15. Le 15/02/2021, le compte caisse présente :

A.    Un solde débiteur de 23000 DH

B.    Un solde débiteur de 3000 DH

C.   Un solde débiteur de 23500 DH

D.   ARNC

Q16. Le 15/02/2021, le compte « clients » présente : 

A.    Un solde créditeur de 2000 DH

B.    Un solde débiteur de 78000 DH

C.   Un solde débiteur de 80000 DH

D.   ARNC

Q17. Le 15/02/2021, le compte « Banque » présente :

A.    Un solde créditeur de 2000 DH

B.    Un solde débiteur de 42000 DH

C.   Un solde débiteur de 38000 DH

D.   ARNC

Q18. Le 15/02/2021, le compte « fournisseurs » présente :

A.    Un solde créditeur de106000 DH

B.    Un solde débiteur de 156000 DH

C.   Un solde créditeur de 94000 DH

D.   ARNC

Q19. Au 15/02/2021, le résultat de l’entreprise est :

A.    Un bénéfice de 3000 DH

B.    Une perte de 3000 DH

C.   Nul

D.   ARNC

Q20. Au 15/02/2021, le résultat d’exploitation de l’entreprise est :

A.    Bénéficiaire de 3000 DH

B.    Déficitaire de 3000 DH

C.   Déficitaire de 2500 DH

D.   ARNC

 

 

mardi 16 novembre 2021

Comptabilité générale _S1: Le bilan

 

Exercices (2)

Exercice1 :

Au 01/01/2020, l’entreprise «MANAR» vous communique les éléments de son bilan :

Créances clients: 450 000 ; Dettes envers les fournisseurs :          301 400 ; Bâtiment : 830 000 ; terrains : 200000 ;  fournisseurs d’immobilisations : 120000 ; mobilier et matériel de bureau et aménagement divers: 203 000 ; Stocks de marchandises : 512 300 ; Dépôts et cautionnements versés : 214 600; Dépôts en banque : 26 300; Espèces en caisse : 14 900 ; Emprunt auprès d’un établissement de crédit: 480 000 ; Dette envers l’Etat : 15 600 ; C.N.S.S. due :    24 100; banques (soldes créditeurs): 10000 ; réserves : 400000 ; rémunérations dues au personnel : 100000 ; capital : ?

Travail à faire n°1:

1.         Calculer le montant du capital

2.        Présenter le bilan de l’entreprise « MANAR » au 01/01/2020.

Exercice2 :

Au 31/12/2019, La situation de l’entreprise AROUB présente les éléments suivants : 

Capital social 300000; Matériel et outillage : 126000 ; fonds commercial : 150000 ; matériel de transport : 80000 ; emprunts bancaires (remboursables dans 10 ans) : 15000 ; Fournisseur :   100000 ; Cautionnements reçues (dont la durée est 2 ans) 10000. Stock de matières premières : 75000 ; clients : 36000 ; banques : 35000 ; Caisses : 18000.   

Travail à faire n°2:

1.            Présenter le bilan de l’entreprise au 31/12/2019.

 

lundi 15 novembre 2021

Management 1: faculté d'économie et gestion

 

CHAPITRE II.   ENVIRONNEMENT DU MANAGEMENT

Le management est envisagé, depuis trop longtemps, et parfois encore trop souvent,  comme un processus scientifique strictement rationnel d’optimisation alors qu’il intègre de nombreuses variables sociales, humaines, politiques.

Pour une meilleure compréhension des mécanismes de fonctionnement et une meilleure résolution des problèmes de gestion, il est nécessaire de faire une analyse plus complète et globale du contexte, des contraintes et des possibilités dont toute organisation doit tenir compte pour son management.

1          Les multiples dimensions de l’environnement

La prise en compte de l’environnement  est nécessaire pour bien comprendre les évolutions récentes des théories et des pratiques de la gestion.

1.1       L’environnement économique mondial

1.1.1         L’ouverture des marchés

La mondialisation correspond à une extension du champ d’action géographique des organisations. Cet extension est progressive mais relativement rapide sur une vingtaine d’années ; le vocabulaire traduit assez nettement l’évolution de cette situation :


internationalisation =====>Mondialisation======> globalisation



L’image de l’économie mondiale de la fin du XXe siècle se fonde sur les trois pôles au sein desquels et entre lesquels se focalisent les flux économiques : la Triade, c’est-à-dire la zone Europe de l’Ouest, la zone Amérique du Nord et la zone Asie du Sud-Est.

L’image du XXIème siècle est davantage celle d’un réseau avec des partenaires plus diversifiés géographiquement (Amérique du nord, Amérique du sud, Inde, Afrique orientale, Chine, Europe de l’Est, Russie…) avec des niveaux de développement différents (le Brésil au sein de l’Amérique du sud, l’Inde et la Chine par rapport à l’Asie du sud-est…).

On utilise les termes de pays émergents, de pays à forte croissance (BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) pendant une décennie, puis d’autres pays semblent les devancer. L’essor actuel que semble connaître l’Afrique peut rebattre les cartes.

1.1.2         Un seul modèle économique

Avec la chute du mur de Berlin en 1989 et le démantèlement progressif des régimes socialistes de plusieurs pays, un seul système semble efficace à partir de la décennie 90: le système capitaliste. Les entreprises doivent toutes apprendre à manager leur activité dans une économie ouverte et libre dite « économie de marché », sans ou avec moins d’intervention des États par des politiques publiques.

1.1.3         Une financiarisation de l’économie

Les politiques de l’offre menées par les gouvernements britannique (Thatcher) et américain (Reagan) à partir des années 1980 ont engendré la dérégulation des marchés (moins d’intervention des États), la désintermédiation bancaire (les entreprises n’ont plus besoin de passer par les banques pour accéder aux marchés financiers).

Ainsi, de nouvelles possibilités financières sont apparues pour toutes les entreprises, pour  gérer leurs besoins et leurs capacités de financement. Des produits financiers de court et de long terme, avec des degrés de risque et de rentabilité élevés ont incité les entreprises à gérer leur dimension financière avec précision, et sans toujours en lien avec leurs activités principales. Le poids des actionnaires dans le capital des grandes entreprises internationales oriente les décisions stratégiques.

1.2       Un environnement technologique fortement perturbateur

La dimension technologique est une force importante pour les entreprises dans le contexte mondial actuel, car elle est source potentielle d'avantage concurrentiel.

a) Les fortes potentialités technologiques

■■ Une accélération depuis deux siècles

Les entreprises se sont développées rapidement en taille, en productivité et en diversité à partir de la première révolution industrielle (en 1750 environ), c’est-à-dire lorsqu’un nouveau système technique a permis de décupler les forces de production.

■■ Deux familles technologiques actuelles : l’information et le vivant

Toutes les machines qui vont collecter, traiter, stocker, diffuser, interpréter des données utilisent les technologies de l’information, à des degrés de complexité plus ou moins grands (les puces, les ordinateurs, les téléphones, les réseaux…). Ces technologies peuvent s’appliquer dans tous les secteurs d’activité, pour toutes les tâches de la conception à la distribution, elles se diffusant rapidement car peu coûteuses, donc facilement accessibles à toutes les entreprises.

Les technologies du vivant sont constituées par le génie génétique et toutes les techniques liées à la biologie (OGM, biomasse, biocarburant, manipulations génétiques, ADN, biopile…).

Ces deux familles, au démarrage distinctes, tendent aujourd’hui à converger et à se combiner sur certains domaines (ADN comme support de stockage, réseaux de neurones…).

1.3       L’environnement numérique des entreprises

■■ Les étapes de l’histoire de l’informatique

Les différentes étapes de l’histoire de l’informatique permettent de comprendre le cadre «numérique » actuel des entreprises :

Années

Les étapes de l’histoire de l’informatique

1820

Traitement automatique de grandes quantités de données (C. Babbage)

1890

Traitement électromécanique utilisant des cartes perforées (H. Hollerith);

1936

Elaboration d’une machine qui gère automatiquement un gros volume

De données pour traduire des informations (A. Turing)

1940

Introduit la cybernétique pour la rétroaction des automates et un

Début d’intelligence des machines (Von Neuman);

années 196080

Le passage des gros ordinateurs industriels aux micro-ordinateurs

Personnels : le démarrage d’une diffusion rapide du numérique

Dans tous les secteurs d’activité et pour toutes les fonctions de l’entreprise

(1980)

L’extension du numérique commence par la numérisation de l’écrit

1985

Numérisation du son

1990

La numérisation de l’image

Les années 2000

A l’interconnexion complète des trois sphères ; c’est le web 2.0.

 

■■ L’environnement technologique actuel

De ce fait, l’environnement technologique actuel est, notamment, caractérisé par :

F  la large diffusion de produits multifonctions (les Smartphones, les tablettes et les ordinateurs à écran tactile et au clavier détachable) ; ils autorisent la fusion d’images, de sons, de géolocalisation, de textes et de services multiples.

F  la croissance exponentielle de projets dits Big Data qui transforment en informations les données considérables mises en circulation sur le web ; ils permettent d’enrichir la compréhension par l’entreprise de son environnement et de ses clients ;

F  le fort développement du Cloud Computing qui permet la mutualisation coopérative de puissances de calcul et l’utilisation de services

F   La généralisation de l’accès aux outils 2.0  tels que les réseaux sociaux, les outils collaboratifs et les technologies 3D, modifie aussi les modes de fonctionnement des organisations, les relations entre les acteurs, les procédures et les règles.

■■ Le secteur industriel

Au plan industriel, une filière numérique s’est ainsi constituée en regroupant plusieurs types d’entreprises :

F  les entreprises qui produisent le socle du numérique (les constructeurs…), les outils et les services numériques (Apple, Facebook, …), ainsi que l’accompagnement de la mise en œuvre des services ;

F  les entreprises qui ont été créées à partir des technologies numériques (Jumia, Amazon, …) ;

F  Les entreprises traditionnelles qui intègrent ces nouvelles technologies et s’insèrent dans la mondialisation numérique.

1.4       La prise en compte des dimensions environnementales

Le management des organisations va devoir intégrer de plus en plus des dimensions nouvelles qui se traduisent sur le plan conceptuel par l’apparition de concepts d’analyse nouveaux tels que le développement durable et la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE).

1.4.1         Le développement durable

C’est une notion qui  a été définie en 1987 par Mme Bruntland, Premier Ministre norvégien. Elle  répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.

À la conférence de Rio, en 1995, les Nations Unies  ont défini 134 indicateurs pour prendre en compte les activités humaines ayant une influence sur le développement durable (exemple: émissions de gaz à effet de serre, taux de croissance démographique). Ainsi, les entreprises doivent tenir compte de ces nouvelles contraintes, modifier leurs processus et leurs activités pour établir un code de « bonne conduite » : c’est la responsabilité sociale de l’entreprise.

1.4.2         La responsabilité sociale de l’entreprise

La notion de responsabilité sociale des entreprises  est liée à l’application aux entreprises du concept de développement durable qui repose sur trois piliers (économique, social et environnemental). La RSE (CSR, Corporate Social Responsability selon le vocable international) signifie qu’une entreprise doit non seulement se soucier de sa rentabilité et de sa croissance, mais aussi de ses impacts environnementaux et sociaux. Elle doit aussi être plus attentive aux préoccupations de ses parties prenantes (stakeholders) : salariés, actionnaires, clients, fournisseurs et société civile dont les ONG sont les porte-parole.

La responsabilité sociale et environnementale ou sociétale de l’entreprise s’étend à l’ensemble de ses activités. Pour chaque grand domaine, il existe une grille de critères qu’on peut rassembler en six grandes familles : environnement, ressources humaines, gouvernement d’entreprise, pratiques commerciales, impact local et citoyenneté.

2          Les caractéristiques actuelles de l’environnement à intégrer dans le management

2.1       Un nouveau rapport au temps et à l’espace au travers des TIC)

Les TIC donnent un accès simple, rapide et peu coûteux, pour toutes les entreprises, à tous les marchés mondiaux ; des changements importants du management des organisations peuvent être repérés autant dans les processus que dans les structures :

F  les processus de prise de décision peuvent être plus rapides grâce à la quantité d’informations traitées en temps réel et peuvent être automatisés, même si cela peut engendrer des risques ;

F  toutes ces informations et ces communications peuvent engendrer des innovations, des changements de produits, des améliorations de service, sur des périodes plus courtes, générant de nouveaux marchés, mais aussi exigeant une rentabilité ou un retour sur investissement plus rapide ;

F   les TIC influencent de nouveaux comportements des acteurs face au travail, de nouvelles manières de travailler seul et ensemble ; la « virtualisation » des échanges, la part importante de l’immatériel modifient le fonctionnement des structures, voire leur existence, l’exercice du pouvoir et la place de chaque acteur dans et hors de l’organisation.

2.2       Le poids de la financiarisation de l’économie

Le management est aussi profondément remis en cause dans ses objectifs et ses actions par la prégnance des marchés financiers :

F  Grâce aux TIC et à l’ouverture des marchés financiers dès les années 80, les opportunités de multiples de financements se sont développées, permettant des échanges sur des plateformes et des réseaux, entre ceux qui ont besoin de financement et ceux qui disposent de fonds;

F  Dans le système économique mondial actuel, le management exercé par certaines parties prenantes telles que les actionnaires, peut être orienté en priorité vers des objectifs financiers, de rentabilité à court terme avant des objectifs de production, d’investissements utiles pour la pérennité à long terme de l’entreprise. Ainsi, des risques liés à la spéculation, perte d’emplois…, délocalisation dans des zones à faible coût de main-d’œuvre, peuvent apparaître.

2.3       Les relations sociales et sociétales

La prise de conscience des problèmes écologiques, d’épuisement des ressources, de conditions de travail indignes pour certaines catégories de personnes dans des pays émergents ou en voie de développement, a également modifié les objectifs du management, les décisions et les actions qui en résultent.

le management  doit gérer des variables sociologiques plus nombreuses : En plus de leurs  métiers et de leurs compétences, les acteurs des organisations sont considérés au travers de leur comportement, de leurs idées et de leurs valeurs.

le management doit intégrer la responsabilité sociale et sociétale de l’entreprise : en plus des résultats financiers, les organisations sont évaluées sur leurs résultats en termes de pollution, de participation à la vie locale, d’éthique des affaires, de respect des salariés.

3          Les nouveaux défis pour le management

De toutes ces évolutions, de nouvelles priorités et de nouvelles variables doivent être intégrées dans le management.

3.1       Des variables analysées différemment

Il est possible de repérer quelques axes nouveaux qui modifient les variables que le management doit piloter, sans hiérarchie spécifique, car toutes doivent être intégrées :

Variables

Manager : Avant 2000 (environ)

Manager : Depuis 2000 (environ

Les frontières de l’organisation à gérer : l’ouverture mondiale,

les évolutions rapides.

 

A l’intérieur d’un périmètre précis plus ou moins fermé

à l’intérieur et à l’extérieur d’un périmètre évolutif et instable

Une culture

plusieurs cultures

dans un espace-temps repérable

des changements de temps et d’espace de plus en plus rapides

Des acteurs stables

des acteurs éparpillés

L’environnement écologique, les ressources naturelles, la responsabilité sociale, l’éthique

Avec des ressources paraissant illimitées

avec des ressources qui s’épuisent

L’économie

l’économie, le social

et l’environnemental

 

Les informations

et la communication

 

avec peu d’informations

difficiles à collecter et à traiter

 

avec beaucoup d’informations affluant en permanence, traitées en continu

le réel

le réel et le virtuel

Le travail et le pouvoir

des générations homogènes d’acteurs

des générations hétérogènes face au numérique

une forme de travail en un seul lieu

plusieurs formes de travail dans plusieurs lieux

3.2          L’impact du numérique sur le management

Le numérique d impacte autant les structures organisationnelles, les procédures que les comportements des acteurs et les formes de management.

3.2.1         La transformation organisationnelle

Dans le contexte de fortes turbulences technologiques, toutes les entreprises sont impactées par les vagues successives du numérique. Selon les périodes et la maturité numérique des entreprises, il est possible de distinguer :

Entreprises

Caractéristiques

L’entreprise 1.0

intègre de nombreuses technologies de l’information et de la communication, par juxtaposition de multiples outils informatiques isolés. Elle peut devenir plus « étendue » avec une meilleure prise en compte de ses clients, de ses fournisseurs et de ses partenaires.

L’entreprise 2.0

née dans les années 2000 des avancées technologiques du monde de l’internet avec l’arrivée du web 2.0 et de ses outils associés résolument dédiés à augmenter son agilité. Elle connecte ses outils, met en relation ses collaborateurs en créant des réseaux de travail, de communication, en temps réel ou en temps décalé.

L’entreprise 3.0

cherche à assurer une bonne gestion de l’information partagée, en harmonisant et en synchronisant tous les réseaux utilisés par les salariés.

S’appuyant sur les compétences et l’intelligence de ses acteurs, elle permet à des collaborateurs de tous niveaux et de tous pays de travailler ensemble, créant des synergies nouvelles ; elle organise le transfert des bonnes pratiques sur l’ensemble du réseau et crée des relations digitales et transorganisationnelles par le partage de connaissances et d’expertises.

 

3.2.2         Le e-management et Knowledge management

Appelé selon les cas e-management, remote management, management 2.0 ou management à distance. Il peut être décrit comme un réseau de connaissances dispersées dans le monde entier.

La base du système de connaissances découle de la capacité d’e-management à recevoir, mobiliser, stocker, mettre à jour, analyser et diffuser les connaissances et à mener des activités, prendre des décisions et tirer des enseignements du processus et de ses résultats. Le succès d'e-management dans la création d'une chaîne de valeur de l'information pour accueillir les activités de base ; compléter cette chaîne par des activités fondamentales pour accumuler des connaissances aide à construire et à développer des systèmes de gestion des connaissances et de soutenir la dynamique de l'accumulation des connaissances. Une organisation pourrait bénéficier du soutien stratégique de l'e- management et la gestion des connaissances dans la réalisation d'un certain nombre de choses, y compris : 

  • o   L'assurance d'un accès rapide aux connaissances par rapport aux concurrents
o   Le meilleur partage des connaissances et l'évitement de coûts supplémentaires
o   L'optimisation de la rentabilité et l'obtention d'une croissance rapide des
o   Le raccourcissement du temps d'accès aux marchés
o   L'amélioration des relations avec les clients et les opportunités de nouvelles affaires.

Par croisement des données de nature et de source différentes, le Big data permettra une meilleure compréhension des comportements des consommateurs, une optimisation des dépenses publicitaires...etc.

Cloud computing

Le cloud computing ou « informatique dans les nuages » est, selon le National Institute of Standards Technology (NIST), « une nouvelle façon de délivrer les ressources informatiques et non une nouvelle technologie ».

Modèles de services

 

le cloud Software as a Service (SaaS)

qui permet à l’utilisateur d’accéder à des applications

–– le cloud Platform as a Service (PaaS)

qui autorise l’utilisateur à y déployer ses propres applications

le cloud Infrastructure as a Service (IaaS)

qui offre au client la possibilité de louer des capacités de traitement, de stockage, de réseaux et autres ressources de calcul.